Les personnes sans domicile qui décèdent sont presque toujours enterrées aux frais du CPAS, dans l’anonymat complet. Ce n’est qu’à Bruxelles, Liège et Charleroi que des amis sont prévenus du lieu et jour de l’enterrement.

La Toussaint serait l’occasion de leur rendre hommage et pour les jeunes, de se rendre compte de ce que cela signifie de mourir dans l’anonymat.

A l’occasion de la Toussaint, un jour proche du 1er novembre, nous proposons aux jeunes de s'informer sur les emplacements de sépultures de nos amis "sans chez-soi" dans les cimetières (celles-ci sont difficiles à identifier au milieu des autres tombes de personnes indigentes) ...De constater l'état des tombes et si besoin, de les entretenir. De s'assurer que pour que chaque défunt, l'emplacement soit marqué d'une croix.

Et pourquoi ne pas imaginer de déposer ou de planter symboliquement une fleur aux environs de la fête de la Toussaint.

Nous attendons des volontaires qu'ils fassent preuve de délicatesse, de respect pour les morts et créativité pour trouver au moins quelques tombes.

Des échanges préalables peuvent être prévus avec les personnes du collectif afin d'expliquer au staff et/ou aux scouts les enjeux de ce projet et la réalités des personnes SDF, de clarifier la différence entre "indigent" et "sans domicile", ...

Il faut savoir que, dans les grandes villes il y a un lieu spécial, bien souvent avec des croix en bois pour les « indigents ».

A Bruxelles, il y a près de 20 ans, les sdf eux-mêmes ont crée une asbl appelée « collectif des morts de la rue » afin de s’assurer que chaque fois il y ait un petit groupe qui assiste à l’enterrement : http://www.mortsdelarue.brussels/