Le jeu du malaise, ce n'est pas "juste pour rigoler"

Objectifs : 

  • Prendre conscience que certains comportements (comme la masturbation en public ou en groupe) peuvent gêner, blesser ou mettre mal à l’aise d’autres jeunes, même s’ils semblent « normaux » ou « drôles » à certains.
  • Comprendre que le silence ou le rire gêné ne signifie pas consentement.
  • Aider le groupe à définir des règles claires de respect de l’intimité.

Durée : 45 minutes

Âge : 12 à 18 ans
Matériel : feuilles A4 ou objets neutres, stylos, espace pour se déplacer (intérieur ou extérieur)

Déroulement

Introduction (5 min)

Annoncer les règles d’une parole libre et sans jugement

  • « Ici, on écoute.
    On ne juge pas.
    On ne se moque pas.
    On parle pour soi.
    On peut se taire.
    Ce qui est dit reste ici.
    On respecte les autres comme ils sont. »

Présentez la séance comme un temps pour mieux vivre ensemble, parler de ce qu’on peut ressentir face à certains comportements.

« Ce qu’on vit au camp, c’est super intense. Parfois on rigole, parfois on est gêné·e. On va essayer de comprendre ce que chacun·e ressent dans certaines situations… même si ce n’est pas facile à dire. »

Jeu du positionnement (10 à 15 min)

L’objectif ici est de faire émerger le décalage entre “ceux que ça amuse” et “ceux que ça dérange”.

Au sol, tracez une ligne imaginaire avec deux extrêmes :

  • D’un côté : « Je suis totalement à l’aise »
  • De l’autre : « Je suis super mal à l’aise »

Proposez des situations concrètes, et demandez aux scout·es de se positionner physiquement.
Après chaque positionnement, laissez 1 ou 2 scout·es expliquer pourquoi ils ou elles se sont placé·es là.

Exemples de situations (mixer des situations sur lesquelles il semble facile de se positionner et certaines plus problématiques) :

  • On rigole d’un·e scout·e qui n’a pas encore de poils.
  • Un·e scout·e regarde un·e autre se masturber, sans réagir.
  • Tu fais semblant de rigoler pour ne pas te faire traiter de "coincé·e".
  • Tu aimerais dire que t’es mal, mais t’oses pas.
  • Quelqu’un se masturbe dans la tente commune.

Le dilemme du groupe (15–20 min)

Par petits groupes (3 à 4), distribuez ce scénario à chaque groupe :

« Vous êtes 6 dans une tente. Deux scout·es se masturbent ensemble “pour rigoler”. Le ou la 3e regarde, gêné. Le ou la 4e rit. Le ou la 5e ne dit rien. Le ou la 6e veut juste dormir. »

Mission du groupe : jouer ou raconter ce que chacun·e ressent ou fait.
Ensuite, débattez avec les questions :

  • Est-ce que tout le monde est à l’aise dans cette scène ?
  • Est-ce que quelqu’un peut dire "oui" même s’il pense "non" ?
  • Pourquoi certaines personnes ne parlent pas ?
  • Est-ce que le fait que "tout le monde le fait" veut dire que c’est bon ?

Écrire une règle pour protéger tout le monde (5–10 min)

Chacun écrit une règle qu’il ou elle aimerait qu’on applique dans la vie du camp.
Puis on les lit (ou colle), et on choisit 1 ou 2 règles collectives.

Exemples :

  • « L’intimité, c’est sacré : ce qui touche à la sexualité se fait dans un espace privé. »
  • « Si je suis mal à l’aise, j’ai le droit de le dire. »
  • « On ne met pas les autres dans une situation gênante “pour rigoler”. »

Variantes possibles

  • Vous pouvez ajouter une activité créative : bande dessinée, saynète, affiche sur “ce qui est OK / pas OK au camp”.
  • Faire une version « pour les animateurs et animatrices » pour réfléchir à : Quand on intervient ? Comment poser un cadre sans humilier ?

Description :

Objectifs : 



  • Prendre conscience que certains comportements (comme la masturbation en public ou en groupe) peuvent gêner, blesser ou mettre mal à l’aise d’autres jeunes, même s’ils semblent « normaux » ou « drôles » à certains.

  • Comprendre que le silence ou le rire gêné ne signifie pas consentement.

  • Aider le groupe à définir des règles claires de respect de l’intimité.

Durée : 45 minutes



Âge : 12 à 18 ans
Matériel : feuilles A4 ou objets neutres, stylos, espace pour se déplacer (intérieur ou extérieur)



Déroulement



Introduction (5 min)



Annoncer les règles d’une parole libre et sans jugement




  • « Ici, on écoute.

    On ne juge pas.

    On ne se moque pas.

    On parle pour soi.

    On peut se taire.

    Ce qui est dit reste ici.

    On respecte les autres comme ils sont. »



Présentez la séance comme un temps pour mieux vivre ensemble, parler de ce qu’on peut ressentir face à certains comportements.



« Ce qu’on vit au camp, c’est super intense. Parfois on rigole, parfois on est gêné·e. On va essayer de comprendre ce que chacun·e ressent dans certaines situations… même si ce n’est pas facile à dire. »



Jeu du positionnement (10 à 15 min)



L’objectif ici est de faire émerger le décalage entre “ceux que ça amuse” et “ceux que ça dérange”.



Au sol, tracez une ligne imaginaire avec deux extrêmes :



  • D’un côté : « Je suis totalement à l’aise »

  • De l’autre : « Je suis super mal à l’aise »

Proposez des situations concrètes, et demandez aux scout·es de se positionner physiquement.

Après chaque positionnement, laissez 1 ou 2 scout·es expliquer pourquoi ils ou elles se sont placé·es là.



Exemples de situations (mixer des situations sur lesquelles il semble facile de se positionner et certaines plus problématiques) :



  • On rigole d’un·e scout·e qui n’a pas encore de poils.

  • Un·e scout·e regarde un·e autre se masturber, sans réagir.

  • Tu fais semblant de rigoler pour ne pas te faire traiter de "coincé·e".

  • Tu aimerais dire que t’es mal, mais t’oses pas.

  • Quelqu’un se masturbe dans la tente commune.

Le dilemme du groupe (15–20 min)



Par petits groupes (3 à 4), distribuez ce scénario à chaque groupe :



« Vous êtes 6 dans une tente. Deux scout·es se masturbent ensemble “pour rigoler”. Le ou la 3e regarde, gêné. Le ou la 4e rit. Le ou la 5e ne dit rien. Le ou la 6e veut juste dormir. »



Mission du groupe : jouer ou raconter ce que chacun·e ressent ou fait.

Ensuite, débattez avec les questions :



  • Est-ce que tout le monde est à l’aise dans cette scène ?

  • Est-ce que quelqu’un peut dire "oui" même s’il pense "non" ?

  • Pourquoi certaines personnes ne parlent pas ?

  • Est-ce que le fait que "tout le monde le fait" veut dire que c’est bon ?

Écrire une règle pour protéger tout le monde (5–10 min)



Chacun écrit une règle qu’il ou elle aimerait qu’on applique dans la vie du camp.

Puis on les lit (ou colle), et on choisit 1 ou 2 règles collectives.



Exemples :



  • « L’intimité, c’est sacré : ce qui touche à la sexualité se fait dans un espace privé. »

  • « Si je suis mal à l’aise, j’ai le droit de le dire. »

  • « On ne met pas les autres dans une situation gênante “pour rigoler”. »

Variantes possibles



  • Vous pouvez ajouter une activité créative : bande dessinée, saynète, affiche sur “ce qui est OK / pas OK au camp”.

  • Faire une version « pour les animateurs et animatrices » pour réfléchir à : Quand on intervient ? Comment poser un cadre sans humilier ?

Matériel :

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