Pardonnera, pardonnera pas ?

A partir de situations et de textes, réflexion et débat autour de la notion du pardon.

 

Étape 1 : Brainstorming (5 min)


Cette activité se vit idéalement en groupes de maximum 10 participants. Organise les petits groupes en fonction du nombre d’animateurs disponibles.

Les participants commencent par réaliser un brainstorming sur « le pardon ». Celui-ci permet d’introduire l’activité et de faire émerger les représentations des participants sur le pardon.

Tu peux réaliser celui-ci sur une grande feuille A3 (ou autre support visible par tous les participants).

Étape 2 : Peut-on pardonner ? (25 min)


Suite à différentes situations proposées, les participants vont devoir se positionner soit dans la zone OUI (oui, je pardonnerais), NON (non, je ne pardonnerais pas) ou À VOIR (tout dépend…). Marque ces zones de manière visible, par exemple en plaçant trois papiers oui – non – à voir de manière espacée.

Après chaque situation, les participants partagent leur ressenti :

  • Quelles réactions auraient-ils, s’ils étaient à la place de la victime ? Et à la place de l’autre personne ?
  • Pourquoi se sont-ils positionnés dans cette zone ?
  • En quoi est-ce difficile de pardonner ?
  • Y a-t-il des avantages ou des inconvénients à pardonner ?
  • Comment feraient-ils pour pardonner ?

Des débats peuvent naître entre les participants. Peut-être que certains changeront d’avis en entendant d’autres points de vue. Propose-leur alors de changer de zone.

Voici des exemples de situations, tu peux en inventer d’autres mais ne prends pas des exemples réels en lien avec le groupe de participants.

  • Samy a emprunté l’Iphone de Julien et l’a griffé.
  • L’équipe de Julien gagne au jeu d’unité alors qu’ils ont triché.
  • Julie organise une fête pour ses 15 ans. Le jour même, sa meilleure amie lui dit qu’elle ne sait finalement pas venir car elle préfère rester avec son copain qu’elle n’a plus vu depuis un moment.
  • Julien triche à un examen en regardant sur la feuille de Jonathan. Ils se font tous les deux pincer car leurs réponses sont identiques. Jonathan ne se dénonce pas, ils ont tous les deux 0.
  • Julie est de mauvaise humeur et dit des méchancetés à sa copine.
  • Malika prête un sac à Clara pour aller à une soirée et celle-ci le perd.
  • Jérôme et Patrick ont prévu de vendre des gaufres à deux, devant un magasin, pour gagner de l’argent pour leur camp. Le matin même, Jerôme se retrouve, seule, à 9h devant le magasin. Patrick débarque vers 13h, il a regardé un film très tard avec un ami et ne s’est pas réveillé.

Étape 3 : Exemple fort de pardon (20 min)


Raconte l’histoire de Nelson Mandela :

Neslon Mandela est né en 1918 en Afrique du Sud. Dès son plus jeune âge, il prend conscience de l’oppression des blancs sur les noirs. A l’époque, un système politique ségrégationniste est mis en place par la minorité blanche : l’Apartheid.

A 25 ans, Nelson Mandela s’engage dans un parti politique et lutte contre les discriminations raciales. Il a longtemps lutté de manière pacifique et non violente. Mais sa lutte pacifique n’a donné aucun résultat.

Plusieurs années plus tard, il participe à des campagnes de sabotage contre des installations publiques et militaires. Il est condamné à la prison à vie.

Il restera incarcéré 27 ans… Toujours aussi populaire, en sortant de prison, il deviendra le premier président noir d’Afrique du Sud. L’apartheid fut aboli en 1991 et il obtiendra le Prix Nobel de la paix en 1993 pour son combat contre la ségrégation raciale. À sa sortie de prison, il fit la paix avec De Clerck, le dirigeant du parti blanc pro-apartheid qui lui a valu toutes ces années de prison.

Interroge les participants :

  • Mettez-vous à la place de De Clerck, Mandela lui a pardonné, que ressentiriez-vous ?
  • Qu’en pensez-vous en prenant le point de vue de Nelson Mandela ?
  • Était-il fou ? Admirable ? Naïf ? Généreux ? Hypocrite ?

L’important est de permettre le débat. Veille à ce que chacun ait l’occasion de s’exprimer. Qu’importe que les avis divergent, l’objectif est d’écouter d’autres points de vue et de les respecter.

Étape 4 : Réflexion individuelle (10 min)


Les participants réfléchissent à une situation où ils ont pardonné à quelqu’un. Pour qu’ils se prennent au jeu, propose-leur de se coucher, de fermer les yeux et prévois une musique d’ambiance.

Comment se sont-ils sentis après avoir pardonné ? Était-ce difficile ?

Exemple de musique d’ambiance : Comptine d’un autre été - Amélie Poulain. 


Matériel

• Feuilles de papier et de quoi écrire.
But : A partir de situations et de textes, réflexion et débat autour de la notion du pardon.

Description :

 



Étape 1 : Brainstorming (5 min)




Cette activité se vit idéalement en groupes de maximum 10 participants. Organise les petits groupes en fonction du nombre d’animateurs disponibles.



Les participants commencent par réaliser un brainstorming sur « le pardon ». Celui-ci permet d’introduire l’activité et de faire émerger les représentations des participants sur le pardon.



Tu peux réaliser celui-ci sur une grande feuille A3 (ou autre support visible par tous les participants).



Étape 2 : Peut-on pardonner ? (25 min)




Suite à différentes situations proposées, les participants vont devoir se positionner soit dans la zone OUI (oui, je pardonnerais), NON (non, je ne pardonnerais pas) ou À VOIR (tout dépend…). Marque ces zones de manière visible, par exemple en plaçant trois papiers oui – non – à voir de manière espacée.



Après chaque situation, les participants partagent leur ressenti :



  • Quelles réactions auraient-ils, s’ils étaient à la place de la victime ? Et à la place de l’autre personne ?

  • Pourquoi se sont-ils positionnés dans cette zone ?

  • En quoi est-ce difficile de pardonner ?

  • Y a-t-il des avantages ou des inconvénients à pardonner ?

  • Comment feraient-ils pour pardonner ?

Des débats peuvent naître entre les participants. Peut-être que certains changeront d’avis en entendant d’autres points de vue. Propose-leur alors de changer de zone.



Voici des exemples de situations, tu peux en inventer d’autres mais ne prends pas des exemples réels en lien avec le groupe de participants.



  • Samy a emprunté l’Iphone de Julien et l’a griffé.

  • L’équipe de Julien gagne au jeu d’unité alors qu’ils ont triché.

  • Julie organise une fête pour ses 15 ans. Le jour même, sa meilleure amie lui dit qu’elle ne sait finalement pas venir car elle préfère rester avec son copain qu’elle n’a plus vu depuis un moment.

  • Julien triche à un examen en regardant sur la feuille de Jonathan. Ils se font tous les deux pincer car leurs réponses sont identiques. Jonathan ne se dénonce pas, ils ont tous les deux 0.

  • Julie est de mauvaise humeur et dit des méchancetés à sa copine.

  • Malika prête un sac à Clara pour aller à une soirée et celle-ci le perd.

  • Jérôme et Patrick ont prévu de vendre des gaufres à deux, devant un magasin, pour gagner de l’argent pour leur camp. Le matin même, Jerôme se retrouve, seule, à 9h devant le magasin. Patrick débarque vers 13h, il a regardé un film très tard avec un ami et ne s’est pas réveillé.

Étape 3 : Exemple fort de pardon (20 min)




Raconte l’histoire de Nelson Mandela :



Neslon Mandela est né en 1918 en Afrique du Sud. Dès son plus jeune âge, il prend conscience de l’oppression des blancs sur les noirs. A l’époque, un système politique ségrégationniste est mis en place par la minorité blanche : l’Apartheid.



A 25 ans, Nelson Mandela s’engage dans un parti politique et lutte contre les discriminations raciales. Il a longtemps lutté de manière pacifique et non violente. Mais sa lutte pacifique n’a donné aucun résultat.



Plusieurs années plus tard, il participe à des campagnes de sabotage contre des installations publiques et militaires. Il est condamné à la prison à vie.



Il restera incarcéré 27 ans… Toujours aussi populaire, en sortant de prison, il deviendra le premier président noir d’Afrique du Sud. L’apartheid fut aboli en 1991 et il obtiendra le Prix Nobel de la paix en 1993 pour son combat contre la ségrégation raciale. À sa sortie de prison, il fit la paix avec De Clerck, le dirigeant du parti blanc pro-apartheid qui lui a valu toutes ces années de prison.



Interroge les participants :



  • Mettez-vous à la place de De Clerck, Mandela lui a pardonné, que ressentiriez-vous ?

  • Qu’en pensez-vous en prenant le point de vue de Nelson Mandela ?

  • Était-il fou ? Admirable ? Naïf ? Généreux ? Hypocrite ?

L’important est de permettre le débat. Veille à ce que chacun ait l’occasion de s’exprimer. Qu’importe que les avis divergent, l’objectif est d’écouter d’autres points de vue et de les respecter.



Étape 4 : Réflexion individuelle (10 min)




Les participants réfléchissent à une situation où ils ont pardonné à quelqu’un. Pour qu’ils se prennent au jeu, propose-leur de se coucher, de fermer les yeux et prévois une musique d’ambiance.



Comment se sont-ils sentis après avoir pardonné ? Était-ce difficile ?



Exemple de musique d’ambiance : Comptine d’un autre été - Amélie Poulain. 

Matériel :

• Feuilles de papier et de quoi écrire.

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